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Auto: LA LUTZ à PEYREHORADE
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SOIREE 27 MAI 2018
Rencontre avec le réalisateur Christian Monnier qui nous à présenté les courts-métrages « Jenna » et « Fishing in the moonlight ». Un réalisateur à suivre, qui signe ici deux courts métrages de grandes qualités.
ici avec le groupe Very Small Orchestra
Le Very Small Orchestra lors du concert qui à suivi les projections et l’apéritif Tapas
UN VILLAGE DANS VENT PRESENTE PAR LE REALISATEUR JEAN-LOUIS GONTERRE
Le réalisateur Jean-Louis Gonterre nous à fait le plaisir de venir nous présenter en avant première son film « Un village dans le vent »
L’article de Sud-Ouest
En octobre à Hastingues, nous évoquions le village de Barjac et son maire entêté Édouard Chaulet, dans son combat pour les produits bio et les circuits courts. Les Alpes, encore une fois, montrent le chemin des futurs possibles avec le film de Jean-Louis Gonterre, « Un Village dans le vent », Burdignes en Haute-Loire, diffusé dimanche au cinéma La Lutz de Peyrehorade, dans le cadre des ciné-rencontres, organisés par l’établissement.
Une histoire qui vient de loin, le village de 1 000 habitants avant la Première Guerre mondiale se retrouve à 350 aujourd’hui, de 90 paysans à 24 aujourd’hui. Mais ce sont de jeunes paysans qui s’investissent dans de nouvelles pratiques culturales, parfois à la suite de leurs parents et parfois en venant créer ou reprendre une exploitation.
Depuis longtemps, s’étaient développés l’accueil à la ferme avec ses fermes-auberges, les sports d’hiver au début des années 1970, avant la transformation et la vente directe des produits de la ferme. Dans le même temps, s’installaient de nouvelles pratiques culturelles en s’impliquant dans la vie du village, participant à la troupe de théâtre car c’est important de savoir prendre la parole en public (30 participants pour une population de 350 personnes), aux festivités diverses. Et le maire peut dire que les fêtes ne sont pas déléguées à une équipe mais que tout son village met la main à la pâte et que les paysans viennent avec leurs tracteurs.
Lors du débat avec le réalisateur, les interrogations fusent et parfois s’entrechoquent. Jean-Louis Gonterre apporte son expérience, son suivi sur plusieurs années de cette aventure. Il raconte qu’il est venu à Burdignes, il y a plus de quinze ans, dans le cadre de son travail de photographe.
Il effectuait un travail de photo sur les pommes de terre et il était venu voir le travail de la terre avec un cheval. Insolite, il y a quinze ans. La pomme de terre est un des joyaux de la commune, on apprend dans le film qu’elle fut servie jusqu’à l’Élysée.
Dix maisons en construction
Certes, le village a réussi à sauver sa classe unique, mais pour combien de temps puisque les écoles rurales sont dans le viseur des réformes successives ? Pas de Poste, pas de services publics, une infirmière mais pas de médecin, un CCAS qui fait ce qu’il peut dans une commune pauvre. Et cependant, des projets qui se réalisent : un éco-hameau de dix maisons en construction, un parc éolien arraché de haute lutte aux administrations, une coopérative de transformation de viande, une Cuma pour mutualiser les coûts du matériel agricole.
Avec simplicité mais efficacité, le réalisateur montre qu’une civilisation alternative est possible aujourd’hui, ce qui est très bien dit dans une citation dès le début du film : « Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui monte ne s’entend pas. »
À la fin de son intervention, Jean-Louis Gonterre explique que Burdignes ne mise pas sur l’accroissement démographique mais que son exemple peut se répéter à l’infini dans toutes les communes qui le décident. Un modèle pour Peyrehorade ?
Pour les 100 ans de l’animation japonaise
Le musée d’Art Moderne National de Tokyo vous propose de découvrir des courts métrages.
La liste des courts métrages japonais
Watch without English subtitles
Le potager de mon grand-père
A nouveau une belle soixantaine de personnes se sont réunies ce dimanche à 18h dans l’optique de partager une expérience originale et naturelle autour du documentaire « le potager de mon grand-père ». A la fin de la projection, une présentation de l’association AIMA localisée à Bardos et Came, de la part de trois de ses acteurs, a donné lieu à des échanges avec les spectateurs dans la salle, très intéressants et riches en émotions. Cette relation humaine se sera tissée encore davantage en dégustant des produits frais locaux offerts aux participants par Cin’Orthe ( légumes taillés agrémentés de sauces maison, melon, fraises, pains spéciaux bio etc.).
Soirée tanguera
Magnifique ambiance argentine ce vendredi 24, dans la veine de la fête de la musique, d’abord partagée autour d’un buffet aux saveurs « porteñas »( empanadas et gaufres au dulce de lèche ou bien pâte de coing avec dégustation de vins argentins). Une soixantaine de spectateurs ont rejoint ensuite la salle où une démonstration de tango leur fut proposée par un professeur et sa partenaire de danse. Le documentaire « ultimo tango » de grande qualité et très émouvant a complété et illustré ce moment privilégié. Les plus courageux ou curieux ou bien passionnés ont poursuivi le thème en virevoltant sur les belles planches de la Lutz.